samedi 7 novembre 2009

UNE EXPO ASSESSIBLE A TOUS LES TYPES DE HANDICAP

L'association ANDATAC était invitée ce vendredi soir 5 nov 09 au vernissage de l'EXPO " ROCK IN LAVAL" Toutes les associations liées aux handicaps ont participé à l'élaboration de cette exposition + des concerts - des conférences- des rencontres et un livre POUR QUE CE SOIT UNE EXPO TYPE ! pour + d' infos : www.rockinlaval.com NB : nous allons travailler sur la sensibilisations du personnel municipal de Laval avec les groupes travail permanents sur le handicap ! PS: lors de ma visite à l'expo j'ai pu remarquer qu'un véhicule de la ville était stationné sur une place réservée ! IL Y A ENCORE DU TRAVAIL A FAIRE ! NOUS ALLONS FAIRE IMPRIMER DES ADHESIFS POUR METTRE SUR LES PARE BRISE

Un constat AMER !

CORRECTION DU TITRE : "Découvrez les difficultés des personnes handicapées dans nos villes " CLIQUEZ SUR LA PHOTO POUR L'AGRANDIR La France a pris un énorme RETARD ! ci- joint un article trouvé dans une revue ! Ce genre de situation est commun à la majorité des villes Françaises ! Certaines font des efforts ! Pour d'autres RIEN NE BOUGE ! Cet article est juste le témoignage d'une jeune personne handicapée ! Il n'est pas à mon avis assez complet ! CI- APRES DES COMPLEMENTS D'INFORMATION ISSUES DU SITE : www.official-handicap.com

Xavier BERTRAND, Ministre du Travail, des Relations Sociales et de la Solidarité Valérie LETARD, Secrétaire d'Etat en charge de la Solidarité

Nous sommes très heureux de pouvoir préfacer ce premier numéro de l’Officiel du handicap. Nous tenions à saluer cette démarche ambitieuse, qui vise à faire un état des lieux et un suivi aussi exhaustifs que possible de la politique française en faveur des personnes handicapées. Cette politique, c’est bien sûr celle qui découle de la loi du 11 février 2005, et cet ouvrage s’attache avec précision et pédagogie à en faciliter la lecture.

Cependant, quelle que soit sa qualité, un texte ne saurait tenir lieu de politique. C’est pourquoi l’Officiel du handicap va au-delà de l’analyse juridique, pour présenter de façon tout à fait pratique les grands acteurs de cette politique, pour mettre en perspective ses modalités de mise en œuvre et évaluer ses réalisations, en les situant dans les principaux enjeux d’avenir. Avec cette approche novatrice nous est offert un très bel outil d’information, qui faisait assurément défaut dans le paysage actuel.

Une réforme n’a de sens que si les responsables politiques savent la faire entrer dans le quotidien des Français : c’est ce « service après-vote » que nous avons à cœur d’assurer au service des personnes handicapées, car celles-ci n’ont que trop attendu.

Nous sommes déterminés à assurer la pleine effectivité de cette loi. C’est pourquoi nous avons voulu mettre en place, le 23 octobre dernier, un comité de suivi de la réforme de la politique du handicap, chargé d’évaluer la mise en œuvre de cette loi et de nous faire des propositions pour lui permettre de produire tous ses effets au profit des personnes handicapées.

Ce comité, nous l’avons voulu aussi proche que possible des préoccupations du terrain. C’est pourquoi nous y avons convié à la fois des représentants des personnes handicapées, des acteurs nationaux mais aussi locaux de la politique du handicap et des experts. Cette composition lui permettra d’être un espace d’échange constructif, imaginatif, pour dessiner l’avenir de la politique en faveur des personnes handicapées.

Les sujets qui occuperont ce comité, ce sont les grands chantiers que nous avons lancé depuis la nomination du Gouvernement. Ils sont au nombre de six.

Notre premier chantier, c’est la scolarisation des enfants handicapés. Le Président de la République nous a confié la responsabilité de mettre en œuvre, au profit de ces enfants, un droit opposable à la scolarisation. Ce droit, c’est celui de voir suivie d’effet la décision d’orientation prise pour lui par la maison départementale des personnes handicapées. Nous avons donc à la fois une obligation de moyen et de résultat.

Nous devons améliorer la participation des familles à l’élaboration des projets personnalisés de scolarisation, renforcer la coopération entre l’école ordinaire et l’éducation adaptée, assurer la continuité de l’aide humaine pour les enfants qui en ont besoin et mettre en place des moyens spécifiques pour certains handicaps comme la surdité.

Seconde priorité : l’accessibilité. C’est certainement celui où nous devons le plus mobiliser les acteurs pour que les délais prévus par la loi soient tenus. Il est également la condition sine qua non de l’insertion de ces personnes dans la vie de la cité. La loi du 11 février 2005 a fixé un horizon à 10 ans pour effectuer les travaux d’accessibilité. 2015, c’est à la fois loin pour les personnes handicapées, mais c’est également demain pour les propriétaires qui doivent se mobiliser.

C’est la raison pour laquelle nous voulons accélérer : accélérer les diagnostics d’accessibilité pour nous donner le temps nécessaire pour programmer les travaux, accélérer aussi l’installation des commissions communales d’accessibilité pour qu’au-delà du cadre bâti, ce soit la cité tout entière qui se mette en ordre de marche pour le rendez-vous de 2015.

Notre troisième priorité, c’est de donner aux personnes handicapées qui en ont besoin et qui le souhaitent une solution de prise en charge adaptée. C’est pourquoi nous voulons lancer un nouveau plan de création de places en établissements et services pour enfants et adultes handicapés, pour la durée du quinquennat. Un accent sera mis sur des pathologies particulièrement mal couvertes. Nous pensons notamment à l’autisme, sujet sur lequel nous avons missionné le délégué interministériel, afin qu’il nous propose des solutions innovantes.

Dernière priorité et non la moindre : les ressources et l’emploi. Des engagements ont été pris par le Président de la République concernant la revalorisation de l’AAH et, plus largement, le pouvoir d’achat. Cet engagement sera tenu, mais ce chantier devra emprunter un chemin étroit, pour concilier revenu décent pour les personnes dans l’incapacité de travailler, et facilitation de l’accès à l’emploi pour ceux qui le peuvent.

Nous allons explorer tous les moyens de sortir par le haut de ce débat sur les ressources des personnes handicapées, en proposant aux personnes handicapées une politique active d’accès à l’emploi qui leur permette, chaque fois que possible, d’avoir des revenus d’activité. Pour cela, nous expérimentons une démarche d’insertion pour les allocataires de l’AAH sans oublier de mettre l’accent sur les petites entreprises ou collectivités. Nous souhaitons que des outils tels que l’AGEFIPH et le FIPHFP, puissent prendre toute leur place dans cette démarche.

A l’ambition qui est celle de l’Officiel du handicap, répond donc la détermination du Gouvernement à agir concrètement pour améliorer le quotidien des personnes handicapées. Je ne doute pas que cet ouvrage saura accompagner notre action, avec talent mais aussi avec vigilance, et je lui souhaite donc tout le succès qu’il mérite.